Arbres-Mondes est une œuvre transmédia dont l’aval consiste en une exposition modulable à mi-chemin entre le documentaire et le conte et qui vise à faire découvrir une vingtaine d’arbres à travers le monde et leur origine mythologique[1]. Les textes sont écrits par Cécile Palusinski, qui est également en charge de la direction artistique aux côtés d’Elsa Mroziewicz.

Le projet est constitué d’un livre numérique augmenté, d’un recueil de haïkus (Pages d’Arbres) illustré, d’arbres « pop-up » géants, d’un parcours sonore, d’une exposition de dessins tirés des œuvres et d’une fresque augmentée. Il est intéressant de voir que le livre (numérique) ou encore le recueil (imprimé) s’inscrivent dans un écosystème se déployant au-delà de la sphère littéraire pour proposer une combinaison médiatique unique. Conséquemment, plusieurs savoir-faire techniques sont nécessaires pour l’élaboration d’Arbres-Mondes, comme l’écriture, la photographie, la programmation, la sculpture, l’illustration, le sound design et la musique.

Entre constellation médiatique et utopie

À l’instar de L’île inventée, un projet transmédia similaire, Arbres-Mondes inscrit sa constellation médiatique dans une perspective performancielle afin de promouvoir une nouvelle manière d’envisager notre rapport à la nature :  

« Ce projet repose ainsi sur notre désir de prolonger notre réflexion sur le rapport de l’homme à la nature à travers l’archétype universel de cet arbre structurant reliant les trois composantes de l’Univers : les mondes céleste, terrestre et souterrain, concept en œuvre chez de nombreux peuples à travers le monde. » Arbres-Mondes

Carte du monde
La carte du monde, où plus d’une vingtaine d’arbres sont représentés.

Le livre numérique

Le livre numérique se construit à partir d’une carte du monde, où plus d’une vingtaine d’arbres sont représentés. Chaque arbre est associé à un court conte et une illustration qui se construit à mesure que le texte est interprété, tantôt par Caroline Victoria, tantôt par Bernard Gabay, deux comédien.nes spécialisé.es dans le doublage. Il est d’ailleurs possible d’interagir avec les différentes illustrations pour les reconstruire à notre guise, à l’image d’un diaporama modulable. Une ambiance musicale, composée par Jean-Paul le Goff, accompagne la voix.

La durée des contes varient entre trois et cinq minutes.

Une exposition modulable

Dans le cadre de l’exposition itinérante, des malles de voyages sont ouvertes pour déployer des arbres pop-up géants. Sur ces derniers, sept codes QR permettent d’accéder à trois contes (dont la durée varie de trois à cinq minutes), à trois animations 2D en réalité augmentée et à un documentaire plus savant sur les arbres. Le parcours sonore proposé reprend un dispositif similaire en ceci que des codes QR peuvent être disséminés un peu partout en ville. Pour ce faire, il est nécessaire de télécharger l’application Arbres-Mondes.

La scénographie de l’exposition vous appartient, nous penserons ensemble la mise en scène des modules dans votre lieu
« La scénographie de l’exposition vous appartient, nous penserons ensemble la mise en scène des modules dans votre lieu[2]. »

Enfin, il convient de noter que tous ces dispositifs sont modulables, c’est-à-dire que les concepteur.rices d’Arbres-Mondes invitent les galeries à créer leur propre scénographie en fonction de leurs besoins, à l’image d’un projet aux portes d’entrée multiple, mais visant une même fin : sensibiliser sur notre rapport à l’environnement.

Titre : Arbres-Mondes 
Producteurs : Numered Conseil
Textes et photographie : Cécile Palusinski
Direction artistique : Cécile Palusinski et Elsa Mroziewicz
Réalité augmentée : Éditions volumiques
Date de création : 2022
Type d’oeuvre : Œuvre transmédia
Lien vers l’oeuvre : https://www.arbres-mondes.com


[1] Arbres-Monde. (2022). Arbres-Monde. Projet transmedia. https://www.arbres-mondes.com/presentation/index.html.

[2] Id.

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