Sens public est d’abord une revue interdisciplinaire. Depuis 2018, elle est aussi une maison d’édition connue sous le nom des Ateliers de [sens public]. L’équipe de Sens public s’occupe aussi du Projet annotation.
La revue Sens public
Nom : La revue Sens public
Statut : Revue interdisciplinaire
Énoncé de la mission : « Notre réflexion est issue du constat qu’à l’ère du web, une revue ne peut pas se confondre avec un simple espace de diffusion. Moins que jamais. L’espace de la revue est un carrefour de personnes, de documents, de conversations, de données… Pour vraiment permettre l’émergence et la production collective de nouvelles idées, une revue doit donc être ouverte et connectée. »
Année de fondation : 2003
Lieu : Département des littératures de langue française, Université de Montréal. C.P. 6128, succ. Centre-Ville H3C 3J7, Montréal, QC
Lien vers le site : https://www.sens-public.org ou sur Érudit.
Équipe : Gérard Wormser et Marcello Vitali-Rosati (corédacteurs en chef), Eugénie Matthey-Jonais et Matheus Ferrai (Coordination), Vittoria Cavazzoni, Matheus Ferrari et Fernanda Paixão (Assistants éditoriaux)
La revue Sens public, créée en 2003 par Gérard Wormser, indique sur son site web s’intéresser notamment aux « mutations contemporaines des espaces publics », et ce, par le prisme d’une analyse politique et philosophique. Sens public est conçu comme un « archipel » accueillant de nombreuses activités, personnes et réflexions pour favoriser le dialogue interdisciplinaire, le tout dans une démarche engagée. À noter que toutes ces activités sont affiliées à l’Université de Montréal (UdeM). Voici une liste des différentes activités composant son archipel :
- Les Cahiers de Sens public
- Les Ateliers Sens public
- Les Blogs de Sens public
- Les Évènements et séminaires
- Le Salon de la revue
- Chaire de Recherche du Canada sur les Écritures numériques
Quelques suggestions de lecture
Pour cerner davantage le caractère multidisciplinaire de la ligne éditoriale de Sens public et ses consorts, voici une liste de suggestions de lecture susceptibles d’alimenter votre curiosité pour la revue et l’archipel dans laquelle elle s’inscrit. Parmi ces propositions, vous retrouverez des articles appartenant à diverses rubriques, comme des essais, des chroniques ou encore des dossiers thématiques. La revue compte également des textes en recherche-création et des entretiens.
Essais
- Fabrice Flipo, « L’enjeu de la sobriété numérique. État des lieux en France », 2022.
- Gérard Wormser, « Territoires du capitalisme numérique. Amazon : Internet des objets, géographie post-industrielle et optimisation fiscale », 2022.
- Marie-Laure Delaporte, « De l’image hétéroclite au corps hybride dans les œuvres d’Hito Steyerl et Andrea Crespo », 2022.
Chroniques
- Pascale Joubi, « Nelly (film). Procès d’une parole d’auteure sans pudeur », 2021.
Lectures
- Adelaide Pagano, « La pudeur dans trois romans français du XXe siècle », 2021.
- Peppe Cavallari, « La culture numérique selon Dominique Cardon. Une lecture de Culture numérique (Presses de Sciences Po, 2019) », 2019.
Dossiers
- Enrico Agostini-Marchese, Emmanuel Château-Dutier, Michael Sinatra, « Nouvelles perspectives sur les humanités numériques », 2021.
- Magali Guaresi, Maria Grazia Scrimieri, « Des journaux pour toutes. Femmes et féministes dans la presse en France, Italie et Espagne au XXe siècle », 2021.
Les Ateliers de [sens public]
Nom : Les Ateliers de [sens public]
Statut : Maison d’édition expérimentale
Énoncé de la mission : « Les Ateliers de [sens public] naviguent dans l’archipel Sens public, dont les fragments de sens servent à fabriquer des monographies imprimées et numériques. Le principe de la collection est de proposer une forme de publication multiple en accès libre sur des sujets divers en sciences humaines et sociales qui correspondent aux orientations éditoriales de la revue. »
Équipe : Servanne Monjour et Nicolas Sauret (direction), Karine Bissonnette et Margot Mellet (édition), Lena Krause (design graphique)
Année de fondation : 2018
Lieu : Département des littératures de langue française, Université de Montréal. C.P. 6128, succ. Centre-Ville H3C 3J7, Montréal, QC
Lien vers le site : https://ateliers.sens-public.org/
Les Ateliers Sens public sont une maison d’édition expérimentale dirigée par Servanne Monjour ainsi que Nicolas Sauret et appartenant au réseau Sens public. Les Ateliers Sens public se distinguent de ses homologues en ceci que la collection propose des formes de publication multiples, notamment sur ce qui touche de près ou de loin les sciences humaines et sociales. De plus, tous les ouvrages sont disponibles gratuitement en ligne et en format PDF ou EPUB. Il est également possible d’accéder à certaines publications dans leur version augmentée. Certains ouvrages sont achetables sur Amazon ou Lulu en format papier (impression à la demande) alors que d’autres sont consultables directement sur le site de la revue Sens public. Enfin, il est possible de soumettre votre propre projet de livre ou manuscrit en écrivant à ateliers@sens-public.org.
Les publications des Ateliers
Les Ateliers de Sens public comptent à ce jour cinq publications, dont certaines ont été préalablement publiées sur le site de la revue Sens public. En voici les titres et les auteur.rices :
- Lire Nietzsche à coups de sacoche. Panorama des appropriations féministes de l’œuvre, de Mélissa Thériault
- Fabrique de l’interaction parmi les écrans. Formes de présences en recherche et en formation, de Christine Develotte, Amélie Bouquain, Tatiana Codreanu, Christelle Combe, Morgane Domanchin, Mabrouka El Hachani, Dorothée Furnon, Jean-François Grassin, Samira Ibnelkaïd, Justine Lascar, Joséphine Rémon et Caroline Vincent
- Exigeons de meilleures bibliothèques. Plaidoyer pour une bibliothéconomie nouvelle, de R. David Lankes
- L’espace numérique, d’Éric Méchoulan et Marcello Vitali-Rosati
- Facebook. L’école des fans, de Gérard Wormser
Il convient d’ailleurs de spécifier que, contrairement à la revue Sens public, Les Ateliers Sens public ont pour particularité de viser la production de monographies plutôt que la diffusion d’articles. Les Ateliers reçoivent un financement de la part du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques (CRIHN).
Projet annotation : favoriser le dialogue interdisciplinaire
En marge du projet, Ateliers Sens public a créé l’initiative du « Projet annotation », une expérimentation d’annotation collective organisée par la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques et le laboratoire de recherche ICAR (Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations). L’objectif de cette initiative est d’entreprendre un dialogue autour du livre numérique Fabrique de l’interaction parmi les écrans, publié par les Ateliers [sens public] avec des chercheur.euses et des étudiant.es, et ce, dans un souci d’encourager l’interdisciplinarité. Plus précisément, la démarche d’annotation collective se concentre sur deux chapitres précis : « Autonomie et présence artefactuelle dans un séminaire hybride polyartefacté » (Amélie Bouquain, Christelle Combe et Joséphine Rémon) et « Former à la recherche dans un séminaire doctoral polyartefacté » (Morgane Domanchin, Mabrouka El Hachani et Jean-François Grassin).
« Les conjonctures particulières liées aux événements sanitaires récents ont placé, plus que jamais, les outils technologiques de présence artificielle au cœur de nos pratiques quotidiennes. Il nous a alors paru intéressant que les questions abordées dans [Fabrique de l’interaction parmi les écrans] permettent aussi d’amorcer un dialogue critique sur des préoccupations actuelles et tangibles. Ainsi nous a t-il semblé d’autant plus opportun de proposer cette expérience d’annotation que le contexte sociopolitique lui fait fortement écho. »
(Projet annotation, Les Ateliers [sens public], 2022)
Vous pouvez d’ailleurs consulter la version augmentée de Fabrique de l’interaction parmi les écrans à cette adresse. Pour annoter ou pour consulter les annotations des chapitres cinq et sept de l’ouvrage, c’est ici et ici. Pour consulter le guide d’annotation, c’est par ici. Enfin, pour en savoir davantage sur l’outil d’annotation Hypothes.is, il est possible de consulter le billet d’Emmanuelle Lescouet sur le sujet.